Une naissance exceptionnelle
2ème naissance d’un ourson polaire à Mulhouse
Durant la nuit du 22 novembre, à 5h du matin exactement, Sesi l’ourse polaire a donné naissance à un petit bout d’à peine quelques centaines de grammes. Quelques semaines avant la mise-bas, elle s’est spontanément isolée dans la loge de mise-bas spécialement prévue pour cela : un espace étroit, calme et sombre : idéal pour elle. Il s’agit de la 2ème naissance viable d’un ours polaire à Mulhouse et la 5ème en France depuis plus de 20 ans !
Dans la nature, rappelons que les femelles ours polaires s’enferment dans un trou de neige juste assez grand pour la contenir et y passe tout l’hiver, protégée du vent et du froid polaire, pour allaiter un à trois petits. Ce n’est qu’au printemps qu’ils sortent à l’air libre, à la recherche de viande pour la nouvelle maman.
Les premières images par vidéo
Nous avons pu suivre la mise bas et les premiers soins de Sesi grâce à une caméra à vision nocturne, puisque l’obscurité règne dans sa loge de mise bas et que personne, pas même les soigneurs, n’entrent afin de ne pas la perturber. Comme dans la nature, l’ourse reste donc isolée et jeûne durant ses premiers mois d’allaitement, d’où sa nécessité de bien manger à l’entrée de l’hiver afin de se constituer des réserves.
Pour que cela puisse durer encore longtemps
Cette particularité est justement ce qui rend les ours polaires vulnérables au changement climatique en Arctique : l’une des conséquences visibles (mais pas la seule) du réchauffement en Arctique est la fonte accélérée de la banquise, terrain de chasse privilégié des ours polaires. Ainsi, de plus en plus de femelles éprouvent des difficultés à constituer les fameuses réserves de graisses nécessaires à leur reproduction et doivent soit renoncer à élever leurs petits pour chasser, soit quitter la banquise et s’approcher dangereusement des villes humaines.
De nombreuses personnes s’engagent, et vous ?
Nous le savons aujourd’hui : les activités humaines ont un impact direct sur le climat, notamment par le biais des gaz à effet de serre. Si nous voulons préserver notre belle planète et la respecter, limitons nos pollutions et l’impact négatif qu’ont certaines de nos actions sur l’environnement. Nous pouvons pour cela favoriser les moyens de transports non polluants ou collectifs quand cela est possible, consommer plus local ou encore réduire nos usages d’appareils polluants. Chaque petit geste, multiplié par le nombre de personne qui le fait, peut avoir des effets significatifs. De plus en plus de personnes s’engagent et modifient progressivement leurs habitudes, pourquoi pas vous ?
Pour en savoir plus, vous pouvez aussi visiter le site de Polar Bear International, une ONG américaine partenaire du Parc zoologique et botanique de Mulhouse, qui a lancé la campagne d’infomations SOS! : Save Our Sea Ice.
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