Le Parc zoologique et botanique est membre de plusieurs institutions zoologiques :
Les programmes de conservation
Chaque année, le Parc s’investit concrètement dans la préservation de la nature et apporte une expertise vétérinaire et zootechnique ainsi qu’une aide financière. On appelle cela la « conservation in-situ ».
35 000 € par an sont reversés à différents programmes de conservation in-situ. De nombreuses avancées ont déjà eu lieu. On peut par exemple citer la création de réserves naturelles protégées pour les lémuriens (Madagascar), pour les addax (Maroc), pour le cerf du prince Alfred (Philippines) et pour le lion d’Asie (Inde). Une zone humide a été réhabilitée pour la réintroduction de la cistude en Alsace (France). Un centre de refuge a été construit pour les capucins à poitrine jaune (Brésil) et des patrouilles ont été formées pour la protection des zèbres de Grévy (Kenya). De nombreux animaux capturés par des braconniers ont pu être sauvés, soignés puis relâchés. De fortes avancées scientifiques ont permis de mieux connaître la faune sauvage et les dangers qui la menacent.
- Pour le macaque à crête avec Selamatkan Yaki
- Pour l’okapi avec Okapi Conservation Project (OCP)
- Pour le cercocèbe couronné avec
- Pour les lémuriens de Madagascar avec l’Association pour l’Etude et la Conservation des Lémuriens (AEECL)
- Pour les tamarins à pied blanc avec l’Association Beauval Conservation et Recherche
- Pour les différentes espèces de vautours européens avec l’Association Française des Parcs Zoologiques (AFdPZ)
- Pour les gibbons à favoris blancs avec l’Association Projet Anoulak
- Pour le cercopithèque de Roloway avec le Centre Suisse de Recherches Scientifiques (CSRS) en Côte d’Ivoire et l’Association de conservation des Primates d’Afrique de l’Ouest (WAPCA) au Ghana et en Côte d’Ivoire
- Pour le garrulaxe de Courtois avec le Chester Zoo
- Pour le titi des Andes avec le Conservatoire pour la Protection des Primates (Proyecto Mono Tocon)
- Pour le panda roux avec Red Panda Network
- Pour le zèbre de Grévy avec le Grevy’s zebra trust
- Pour le wallaby des rochers avec la Royal Zoological Society of South Australia
- Pour le propithèque couronné de Verreaux avec Sifaka Conservation
- Pour le cerf du prince Alfred avec la Zoological Society for the Conservation of Species and Populations (ZGAP)
- Pour la panthère de l’Amour avec la Zoological Society of London (ZSL)
Les partenariats internationaux
Le Parc zoologique et botanique de Mulhouse soutient de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) et autres organismes. Pour en savoir plus sur ces partenaires, cliquez sur leur nom :
- les oiseaux européens : Ligue pour la protection des oiseaux (LPO et LPO Alsace)
- le lémur aux yeux turquoise et l’ensemble des lémuriens : Association Européenne pour l’Etude et la Conservation des Lémuriens (AEECL), Université de Majunga (Madagascar) ;
- le cerf du prince Alfred : Biodiversity conservation fund ;
- le tamarin bicolore : Universidad Federal do Amazonas (UFAM – Etat brésilien de l’Amazone) ;
- le tamarin à pieds blancs : Association Colombienne des Zoos et Aquariums (ACOPAZOA – Colombie) ;
- l’ours polaire : Polar Bear International (PBI – Canada) ;
- les gibbons à favoris, le saola et le calao Bicorne : Anoulak (Laos).
D’autres possibilités de partenariat sont continuellement à l’étude.
La recherche scientifique
« Mieux connaître pour mieux protéger » dit l’adage. Il est en effet primordial de connaître les espèces que l’on veut préserver afin d’agir efficacement. Chaque espèce est différente, a des besoins et des modes de vie uniques. L’identification de ces besoins et des causes de déclin de l’espèce sont un pré-requis indispensable. C’est pourquoi le Parc zoologique et botanique de Mulhouse soutient la recherche scientifique, activement ou financièrement.
Par exemple, les lémuriens aux yeux turquoise, les gibbons à favoris, les lynx ou encore les capucins à poitrine jaune de Mulhouse ont été choisis pour effectuer différentes études scientifiques françaises et étrangères. Les analyses biologiques réalisées sur les animaux du Parc fournissent une base de données indispensable aux études génétiques et physiologiques des chercheurs.
Chaque année, des scientifiques effectuent leurs observations à Mulhouse avant de les compléter dans la nature. Et inversement : les recherches dans la nature aident à un meilleur élevage au sein du zoo.
Nos actions à Madagascar
Le Parc zoologique et botanique de Mulhouse a un lien extrêmement fort avec Madagascar. Ce lien a débuté dans les années 80 quand le Parc s’est associé avec 4 autres structures pour former l’Association Européenne pour l’Etude et la Conservation des lémuriens (AEECL). Depuis toutes ces années, il a contribué à la préservation de ces animaux fascinants et de leurs milieux naturels. Les collaborations entre Mulhouse et Madagascar se sont étoffées depuis, grâce à d’autres organismes :
- Fanamby ;
- Vozama ;
- l’Université de Majunga ;
- la région de Sahamalaza ;
- le Groupe d’étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP).
Si vous êtes enseignant, sachez que vous pouvez faire participer votre classe à un projet pédagogique et un programme d’échange épistolaire avec une classe de Madagascar. Une malle pédagogique a été créée spécialement par le Parc zoologique et botanique de Mulhouse. Plus de renseignements dans l’espace enseignant.
Les réintroductions
Bien que très médiatiques, les cas de réintroductions réussies sont rares car, le plus souvent, le milieu naturel des espèces menacées est dégradé. Tant que les conditions dans la nature ne se prêtent pas à des relâcher, les animaux des parcs zoologiques donnent l’occasion de sensibiliser le public citadin. Ils sont les ambassadeurs de leurs congénères sauvages et permettent de récolter des fonds investis dans les programmes de conservation. Ces derniers visent à garantir les conditions de survie de l’espèce et le bon équilibre des écosystèmes.
Ce n’est qu’une fois ce travail fait qu’une réintroduction devient envisageable. Les animaux sont choisis selon leur comportement sauvage et autonome. Pour certaines espèces, les individus visibles dans les enclos ne sont donc pas des bons candidats : ce seront leurs descendants qui, élevés avec une présence humaine moins invasive, pourront rejoindre leur milieu naturel.
Une fois les animaux relâchés, il est important de les suivre. Ceux-ci doivent survivre suffisamment longtemps pour se reproduire et engendrer des descendants qui se reproduiront à leur tour. Les réintroductions visent à restaurer une population sauvage disparue, tandis qu’on parle de renforcement de population lorsque cette population sauvage existe toujours mais a besoin de nouveaux individus pour être viable.
Le Parc zoologique et botanique de Mulhouse participe ou a participé aux réintroductions et renforcements de population de :
- L’addax (Maroc)
- Le vari noir et blanc (Madagascar)
- La tortue cistude d’Europe (Alsace)
- Le vautour fauve (Bulgarie)
- Le vautour moine (Baronnies et Grands Causses)
- L’ibis chauve (Espagne)
En savoir plus sur nos actions
- Les programmes européens d’élevage et la conservation intégrée
- L’éducation à l’environnement au Parc zoologique et botanique
- Comment agir à mon niveau ?
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