Le terme cercopithecus signifie « longue queue » en latin. Les cercopithèques sont des singes africains à queue fine et relativement longue, qui se distinguent par leurs taches de couleurs vives qui ornent leur tête et leur visage. Ces taches jouent un rôle primordial dans la reconnaissance entre espèces (les différentes espèces se croisant fréquemment dans la nature) mais aussi dans la communication. Les cercopithèques de Roloway sont des singes curieux et très actifs. En forêt, ils se repèrent entre eux à l’aide du fort contraste de couleurs de leur pelage accentué par des postures exagérées. Ils sont néanmoins très mal connus car très rares et difficiles à observer !
Nom
Cercopithèque de Roloway (Cercopithecus roloway)
Famille
Cercopithecidae
Origine
Afrique de l'Ouest
Habitat
Forêts pluviales primaires
Taille
mâles 50 à 60 cm - femelles 42 à 45 cm
Poids
mâles 5 kg - femelles 4 kg
Longévité
30 ans
IUCN
En danger critique d'extinction
Alimentation
Omnivores, les cercopithèques de Roloway se nourrissent de fruits, fleurs, feuilles ainsi que d’insectes et d’autres petits animaux.
Ils jouent un rôle primordial dans la dissémination des graines de nombreux arbres : les groupes se déplacent en effet beaucoup et les graines se retrouvent dans les fèces, parfois à plusieurs kilomètres du lieu où elles ont été ingérées.
Reproduction
Dans la nature, ils vivent en harems pouvant comporter un mâle et une quinzaine de femelles avec leurs jeunes. La gestation dure entre 5 et 6 mois environ.
Préservation de l’espèce
Les cercopithèques de Roloway disparaissent à mesure que les grands arbres dont ils dépendent sont abattus pour l’extension des plantations et de l’exploitation forestière. De plus, leur viande et leur magnifique peau sont activement recherchées par les braconniers, d’autant qu’ils sont faciles à repérer : leurs couleurs voyantes et leurs cris sonores ne sont pas un avantage dans cette situation !
Le Parc zoologique et botanique de Mulhouse, en plus de coordonner l’EEP (programme d’élevage conservatoire) de l’espèce au niveau international afin d’assurer sa survie en zoo, conduit l’ONG WAPCA et soutient le Centre de recherche de Côte d’Ivoire, afin d’assurer aussi la survie de l’espèce dans son milieu naturel.
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