Préserver la biodiversité locale
En aidant les associations
La faune sauvage autochtone est aussi importante que la faune exotique. C’est pourquoi le Parc zoologique et botanique de Mulhouse collabore avec les associations alsaciennes de protection de la nature. Il participe par exemple à un élevage de grands hamsters d’Alsace, en coulisses, et de tortues cistude en association avec la Petite Camargue Alsacienne. En 2009, le Parc a signé une convention avec la Ligue pour la protection des oiseaux en Alsace (LPO Alsace) afin de contribuer à la préservation des oiseaux protégés localement. Il est également membre de longue date du réseau Ariena, qui œuvre pour l’éducation à la nature et à l’environnement.
Accueillir la biodiversité locale
En aménageant son extérieur
Le parc abrite une faune sauvage extrêmement variée, en dehors des enclos. On peut citer quelques espèces rares et protégées, dont le pic noir, le hibou grand duc, le héron cendré, etc. Vous aussi, chez vous, vous pouvez aménager votre extérieur de manière à accueillir une biodiversité le plus riche possible. La LPO, entre autres organismes, prodigue de précieux conseils pour aménager son extérieur dans le respect de la biodiversité.
Protéger les forêts tropicales
En limitant ma consommation d’huile de palme
L’huile de palme est une graisse végétale très utilisée en cosmétique, dans l’alimentaire ou dans les agrocarburants. Pourtant, elle est non riche en acides gras saturés (mauvais pour la santé) mais également dévastatrice pour la faune et la flore tropicales : l’installation de plantations de palmiers à huile dans les pays tropicaux (notamment en Malaisie) est la première cause de déforestation dans le monde après la coupe pour l’utilisation du bois. De plus, son industrie appauvrit les populations locales, qui ne perçoivent quasiment aucun bénéfice sur cette exploitation radicale de la nature. L’huile de palme se cache dans l’alimentaire, mais aussi dans les carburants, les savons et les cosmétiques.
Lutter contre la déforestation
En achetant du bois local certifié
La coupe illégale du bois joue un rôle important dans la raréfaction de nombreuses espèces animales et végétales. Même en France, la majorité du bois écoulé a été coupé de manière illégale ou non traçable. Chaque année dans le monde, on « déforeste » illégalement l’équivalent de la surface de l’Autriche. L’équivalent d’un terrain de football disparaît en Amazonie toutes les 7 secondes.
Les bois exotiques sont très prisés pour leurs coloris attrayants et leur solidité et se vendent relativement cher, ce qui justifie leur exploitation malgré les interdictions internationales. Les contrôles sont difficiles car très peu de fournisseurs affichent clairement l’origine du bois.
C’est pourquoi il est possible de privilégier le bois d’essences locales, souvent moins cher et tout aussi solide. A défaut, il existe des bois certifiés d’origine durable (labellisés « FSC » ou « PEFC »).
Protéger les espèces rares
En luttant contre le commerce illégal
Énormément d’animaux sauvages sont vendus sans certificats. L’achat de ces animaux, capturés illégalement, entretient le braconnage, cause de disparition de nombreuses espèces. De plus, ces achats exposent l’acheteur à des amendes et à la saisie immédiate de l’animal par les autorités. De nombreux reptiles, oiseaux et mammifères font partie d’espèces protégées et doivent être accompagnés de certificats d’autorisation appelés CITES certifiant qu’ils ne proviennent pas du braconnage mais d’un élevage autorisé et contrôlé.
Lors de vos voyages, pour dénoncer un acte de braconnage sans mettre votre vie en danger, utilisez l’application Wildlife Withness, disponible sur App Store et Google Play.
En savoir plus sur nos actions
- Les programmes de conservation in situ (dans la nature)
- Les programmes européens d’élevage et la conservation intégrée
- L’éducation à l’environnement au Parc zoologique et botanique
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