Ce sympathique porcin tient son nom du Gran Chaco, une zone de broussailles et de plaines semi-arides qui traverse l’Argentine, la Bolivie et le Paraguay et d’où il est endémique. Rare et menacé de disparition, il vit en petites hordes familiales de moins de 10 individus. Ils communiquent beaucoup entre eux par des cris aigus et des claquements de dents, ou encore par des phéromones.
Nom
Pécaris du Chaco (Catagonus wagneri)
Famille
Suidae
Origine
Argentine, Bolivie et Paraguay
Habitat
Forêts tropicales denses et arides
Taille
50-70 cm au garrot
Poids
29,5 à 40 kg
Longévité
10 ans
IUCN
En danger
Alimentation
Comme les cochons et les sangliers, les pécaris du Chaco sont omnivores : ils se nourrissent de racines, fruits, fleurs, mais aussi occasionnellement de charognes ainsi que de petites proies. Ils lèchent également les affleurements argileux mis à nus par les nids de fourmis ou les travaux humains afin d’en tirer de précieux sels minéraux.
Reproduction
Les accouplements ont lieu en automne et en hiver, de septembre à janvier. Les femelles mettent bas 1 à 4 petits marcassins, après 151 jours de gestation. Les marcassins sont sevrés au bout de 6 à 8 semaines et matures à moins d’un peu plus d’un an.
Préservation de l’espèce
L’espèce est classée en danger d’extinction du fait du fort déclin de ses populations. En cause principalement le braconnage pour sa viande, servant à alimenter le commerce de viande de brousse. Bien que l’on ne sache pas avec exactitude combien de pécaris du Chaco subsistent dans la nature, il est certain que leur nombre a fortement baissé. En Argentine, la principale cause de leur déclin, avant le braconnage, est la déforestation pour la culture de soja, qui a provoqué une perte d’un tiers de leur habitat en 15 ans.
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