Parc zoologique & botanique de Mulhouse

Mulhouse Alsace Agglomération

Manchot du Cap

Les manchots sont souvent improprement appelés pingouins : ces derniers habitent l'hémisphère nord alors que les manchots vivent au sud de la planète. Les manchots du Cap, eux, se trouvent sur la pointe sud de l’Afrique. De plus, les manchots ont des ailes transformées en nageoires les rendant habiles à la nage mais incapables de voler. A l’inverse des pingouins qui volent très bien mais ne nagent pas. Si la majorité des espèces vivent dans des régions froides, quelques-unes, comme le manchot du Cap, se rencontrent en zone tempérée.

Manchot du Cap

Nom

Manchot du Cap (Spheniscus demersus)

Famille

Spheniscidae

Origine

Sud de l'Afrique

Habitat

Côtes et îles côtières

Taille

68 à 70 cm

Poids

3 kg

Longévité

11 ans

IUCN

En danger

Alimentation

Les manchots se nourrissent exclusivement de poissons de différentes espèces qu’ils pêchent à la nage. Les jeunes qui n’ont pas encore leur plumage adulte imperméable sont nourris par régurgitation par les deux parents.

Reproduction

Les accouplements dans la nature ont lieu toute l’année, mais au Parc zoologique et botanique de Mulhouse, ils sont plus fréquents au printemps. L’éclosion a lieu après 38 jours d’incubation.

Au Parc, nous récupérons les œufs rapidement après la ponte pour les placer en couveuse, afin de les protéger des intempéries et de la prédation. Ils sont alors remplacés dans le nid par de faux œufs en bois, afin de pouvoir replacer les vrais œufs peu avant l’éclosion. Les jeunes, nourris par régurgitation, grandissent extrêmement vite et on assiste courant juin au spectacle surréaliste des parents qui nourrissent un jeune plus grand qu’eux, reconnaissable uniquement par son duvet très touffu.

Préservation de l’espèce

Les manchots du Cap sont classés « En danger » par l’IUCN. En effet, leur population décroit constamment et rapidement suite à la disparition des poissons exploitée par la pêche intensive, notamment les sardines et les anchois sauvages qui se font rares. En 2015, 25 000 couples ont été comptabilisés, alors que 72 000 couples peuplaient les côtes d’Afrique du Sud lors des premiers comptages.