C’est en chantant que les gibbons marquent leur territoire familial. Ces chants, très mélodieux se composent d’un duo alternant des séquences typiquement masculines et d’autres féminines. Les jeunes participent avec entrain. On sait aujourd’hui que ces chœurs ont également une fonction sociale et servent à renforcer les liens de la famille.
Nom
Gibbon à favoris roux (Nomascus gabriellae)
Famille
Hylobatidae
Origine
Vietnam, laos, Cambodge
Habitat
Forêts tropicales humides
Taille
45 à 50 cm
Poids
5 à 7 kg
Longévité
45 ans en captivité (inconnu dans la nature)
IUCN
En danger d’extinction
Alimentation
Omnivores, ils se nourrissent de feuilles mais aussi de fruits et de petits animaux.
Reproduction
Ils forment des couples monogames solides et fidèles. Mâle et femelle élèvent ensembles leur jeune durant ses deux premières années, après une gestation de 7 mois. A la naissance, le nouveau-né est blanc-crème, il devient noir à deux ans. Si c’est un mâle il reste noir, mais si c’est une femelle, elle redevient blanc-crème à l’âge de 5 ans.
Préservation de l’espèce
Comme les autres gibbons, la plus grande menace vient du braconnage. Ces primates se retrouvent fréquemment sur les marchés proposant de la viande de brousse. Quant à l’habitat forestier de l’espèce, il est fortement dégradé par les pulvérisations aériennes de défoliants qui facilitent l’exploitation du bois ou pour instaurer des zones agricoles. Au Vietnam et au Cambodge, les gibbons sont vendus soit vivants (animaux de compagnie) soit comme viande de brousse.
Pour les protéger, il est impératif que les lois de protection soient appliquées et que leur aire de répartition soit mieux définie. Le Parc zoologique et botanique de Mulhouse gère les registres internationaux (studbooks) de deux espèces de gibbons à favoris hébergés dans les zoos du monde entier. Il est aussi actif au Laos au sein de l’association Anoulak dont il est membre fondateur.
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