Les flamants rouges vivent exclusivement en Amérique du Sud, contrairement à leurs cousins flamants roses. Ils se retrouvent toujours au bord de points d’eau en très grandes colonies pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers d’individus. Très sociaux, les flamants communiquent beaucoup entre eux, que ce soit par de petits cris afin de garder la cohésion du groupe, ou par des gestes très ritualisés, lors de la parade nuptiale ou comme simple « salutation ».
Nom
Flamant rouge (Phoenicopterus ruber)
Famille
Phoenicopteridae
Origine
Caraïbes
Habitat
Lacs et lagunes
Taille
120 à 145 cm
Poids
2 à 4 kg
Longévité
40 ans
IUCN
Préoccupation mineure
Alimentation
Les flamants se nourrissent dans l’eau de minuscules algues, diatomées et petits invertébrés aquatiques. Ce sont d’ailleurs les crustacés qu’ils ingèrent, dont le pigment est stocké ensuite dans les plumes, qui leur donnent leur belle couleur. Au Parc, les flamants ne sont pas nourris avec ces crustacés mais nous leur donnons les mêmes pigments dans leur nourriture.
Leur bec a acquis au cours de l’évolution une forme particulière facilitant la recherche de nourriture en surface de l’eau, et ce bec contient une sorte de peigne dont la fonction est de filtrer les minuscules particules alimentaires de l’eau.
Reproduction
Les flamants rouges se reproduisent à n’importe quelle saison de l’année. Bien que vivant en colonies, les flamants semblent monogames. Les femelles pondent un unique œuf sur un nid constitué d’un petit tas de terre. Les soins parentaux sont très importants et les petits ne sont pas indépendants avant un an, ce qui fait que les flamants ne peuvent faire au maximum qu’un petit tous les deux ans.
Au Parc, afin de préserver les œufs des intempéries mais aussi et surtout de la prédation extérieure, nous prélevons les œufs juste après la ponte et les remplaçons sur le nid par un leurre en bois. Les parents continuent ainsi de couver le faux œuf en bois tandis que le vrai est en couveuse. Peu avant l’éclosion, nous remettons le véritable œuf dans le nid afin que les parents puissent s’occuper du jeune dès l’éclosion.
Préservation de l’espèce
On compte entre 80 000 et 90 000 individus sauvages, mais l’espèce n’est pas pour autant exempte de dangers : régulièrement chassée pour la viande ou le sport, ses biotopes sont de plus asséchés par l’homme. De plus, le faible taux de reproduction de l’espèce, couplé à de fréquentes perturbations lors de la reproduction, ne favorisent pas le renouvellement de l’espèce…
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