Ce gros oiseau de la famille des autruches porte bien son nom : une grosse bosse brun-vert en forme de pointe orne le sommet de son crâne. La fonction de ce « casque » est encore mal connue : peu d’observation ont pu être faites dans la nature, les individus sauvages étant très discrets dans les forêts denses d’Océanie. Des observations en zoos laissent penser toutefois qu’ils pourraient se servir de cette bosse comme « pelle » dans la recherche de nourriture, pour se frayer un chemin dans la végétation dense, ou bien encore pour se défendre.
Nom
Casoar à casque (Casuarius casuarius)
Famille
Casuariidae
Origine
Nouvelle Guinée, Nord-Est de l'Australie
Habitat
Forêts tropicales denses
Taille
170 cm
Poids
50 à 85 kg
Longévité
30 ans
IUCN
Non menacé
Alimentation
Les casoars sont essentiellement frugivores : au Parc zoologique et botanique de Mulhouse, nous leur donnons des pommes, des bananes et des fruits de saison. Dans la nature, ils mangent parfois des champignons, des petits vertébrés et des insectes.
Ils avalent leur nourriture en entier, la prenant dans le bec puis la jetant en l’air pour qu’elle retombe directement dans le bec.
Reproduction
Comme chez tous les oiseaux de la famille des autruches (les Ratites), ce sont les mâles qui portent le plus de soins à leur progéniture : après avoir pondu, la femelle quitte généralement le nid à la recherche d’un autre mâle, pouvant ainsi donner naissance à 2 ou 3 couvées de mâles différents en une saison ! Chaque couvée comporte 3 à 5 œufs, pondus dans un nid préparé encore une fois par le mâle, qui s’occupe donc seul des œufs (49 à 56 jours de couvaison) puis des jeunes. Ces derniers sont très autonomes : ils quittent le nid rapidement et commence à se nourrir seuls à peine quelques heures après l’éclosion.
Préservation de l’espèce
On comptait 1500 à 2500 individus sauvages en 2002 et la population diminue sans cesse. Cette espèce est par conséquent classée « vulnérable » par l’IUCN. En Australie, le principal danger est la destruction et la fragmentation de leur habitat. En Indonésie et Nouvelle Guinée, l’espèce a été très chassée pour sa viande, considérée comme un met très délicat. Cette chasse a conduit l’espèce à disparaître totalement de certaines régions.
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