Parfaitement adaptés à leurs milieux souvent arides, ils boivent très peu ; l’eau contenue dans les insectes qu’ils mangent leur suffisant presque. Beaucoup de croyances courent sur leur compte : ils seraient capables d'arrêter la pluie en levant une patte avant, leurs os permettraient de fabriquer des puissants talismans, et toucher leur museau ferait pourrir le membre touché. Rien de tout cela n'est vrai bien entendu !
Ce qui est vrai en revanche, c'est que les oryctéropes sont ce que l’on nomme une espèce "clé de voûte’’, c’est-à-dire que leur présence permet de créer l’habitat d’autres espèces. L'oryctérope creuse des terriers pour s'abriter pendant la journée. Ceux-ci peuvent atteindre 15 mètres de long et s'étendre jusqu'à 3 mètres de profondeur. De nombreux animaux utilisent les terriers qu’ils creusent efficacement et finissent par abandonner rapidement.

Nom

Oryctérope (Orycteropus afer)

Famille

Orycteropodidés

Origine

Afrique Subsaharienne

Habitat

Nombreux habitats différents, pourvu qu'il y ait des fourmis et termites : prairies, savanes, forêts

Taille

100 à 158 cm

Poids

40 à 80 kg

Longévité

18 ans dans la nature - 23 ans en parc zoologique

IUCN

Non menacé

Alimentation

Les oryctéropes se nourrissent essentiellement de fourmis et de termites. Ce sont des insectivores. Ils creusent de larges galeries à la fois pour s’abriter et pour déterrer leur pitance. Dans la nature, leur présence dépend largement de la présence de ces insectes dans le territoire. Ils ne sont pourtant pas à confondre avec les fourmiliers qui n’ont rien à voir avec eux !

Reproduction

La gestation de 7 mois donne naissance à un seul jeune qui reste au terrier durant ses deux premières semaines. Il est d’abord allaité puis commence à manger des insectes à l’âge de 3 mois. Il quittera sa mère vers l’âge d’un an.

Préservation de l’espèce

Les oryctéropes sont très adaptables et faciles à élever en parc zoologique. Leurs populations sauvages diminuent toutefois dans certains pays suite au braconnage et à la dégradation des habitats par l’agriculture.