Comme tous les animaux de la famille des mangoustes (Herpestidés) dont font aussi partie les suricates, les mangoustes naines communes vivent en groupes sociaux hiérarchisés dominés par une femelle. Celle-ci choisit un mâle préféré et empêche les autres femelles de s’accoupler ou d'élever des petits.
Les mangoustes naines communes communiquent constamment entre elles et s’avertissent en cas de danger grâce à des cris d’alerte spécifiques. Elles s’associent même parfois avec des calaos, signalant aux individus du groupe et de l’autre espèce la présence de prédateurs. Ainsi les mangoustes naines et les gros oiseaux que sont les calaos s'entraident dans la défense du groupe.
Nom
Mangouste naine commune (Helogale parvula)
Famille
Herpestidés
Origine
Afrique Subsaharienne
Habitat
Savanes, forêts de feuillus et fourrés
Taille
18 à 26 cm (sans la queue)
Poids
270 g
Longévité
10 ans dans la nature - 12 ans en parc zoologique
IUCN
Non menacé
Alimentation
Ces petits carnivores se nourrissent essentiellement d’insectes tels que des termites, des coléoptères et des mille-pattes, complémentés parfois de fruits, d’œufs et de petits vertébrés.
Afin d’être toujours au plus prês de leur nourriture, il n’est pas rare que les mangoustes naines s’installent directement dans une termitière pour y passer la nuit ! Ainsi, elles peuvent se nourrir tranquillement avant de quitter ce gîte provisoire et trouver une autre termitière.
Reproduction
Un seul couple se reproduit dans le groupe qui peut compter 8 à 9 individus en moyenne. Après l’accouplement, une gestation de 49 à 56 jours donne naissance à entre 2 et 6 petites mangoustes qui seront élevés par tout le groupe, même s’ils n’en sont pas les parents.
Les petites mangoustes sont sevrées au bout de 45 jours et sortent des terriers pour chercher leur nourriture avec le groupe à 6 mois d’âge. Elles sont matures sexuellement à 3 ans. Pour un même âge, les femelles sont généralement dominantes sur les mâles.
Préservation de l’espèce
L’espèce n’est globalement pas menacée dans la nature, grâce à la protection légale de plusieurs milieux naturels où elle prospère. En revanche, une étude de 2016 a démontré sa sensibilité aux bruits de circulation des véhicules motorisés : le bruit diminuait leur réponse à la présence de prédateurs, ce qui pourrait les rendre plus vulnérables.
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