Les vautours fauve sont de grands oiseaux charognards au bec puissant, au cou et à la tête nus ou presque, et aux larges ailes leur permettant de planer efficacement dans les courants d’air ascendants. Ils sont victimes d’une très mauvaise réputation, mais sont pourtant un des maillons les plus importants de la chaîne alimentaire de leur milieu.

Nom
Vautour fauve (Gyps fulvus)
Famille
Accipitridae
Origine
Eurasie
Habitat
Tout habitat de type ouvert
Taille
95 à 110 cm
Poids
6 à 11 kg
Longévité
30 ans au moins
IUCN
Préoccupation mineure
Alimentation
En tant que charognards, les vautours se nourrissent de cadavres et d’animaux mourants, ce qui leur vaut parfois le nom « d’éboueurs de la nature ». En effet, sans eux, c’est toute une chaîne de consommation et d’élimination des cadavres qui ne pourrait pas fonctionner.
En France, les vautours fauves dépendent des vautours moines pour déchirer le cuir des animaux, souvent trop dur pour leur bec. Plus petits mais plus lourds que le vautour moine, ils se régalent des muscles et des viscères.
Reproduction
Les vautours fauves nichent dans les falaises et sont coloniaux : ils nichent à proximité d’autres vautours de leur espèce. Les deux parents construisent le nid, couvent et s’occupent des jeunes ensemble.
Préservation de l’espèce
Les vautours ont longtemps été persécutés par les éleveurs, mécontents de les voir se nourrir sur leur bétail et les accusant de tuer les moutons et les vaches. Cette méconnaissance du régime alimentaire des vautours perdure encore parfois aujourd’hui et un grand travail d’information auprès des éleveurs doit être fait afin d’assurer la protection de ces espèces indispensables. Couplé à des réintroductions en France et ailleurs en Europe, ce travail a permis un retour progressif de ces charognards.
Ils sont également largement empoisonnés par des produits utilisés en masse dans l’élevage intensif (antibiotiques et autres médicaments), qui se retrouvent dans les carcasses et empoisonnent ceux qui s’en nourrissent.