Une grande diversité de lémuriens est présente au Parc zoologique et botanique. Du maki catta au propithèque couronné, tous sont originaire de la grande île de Madagascar. Et malheureusement, tous sont menacés de disparition ! Le Parc zoologique et botanique de Mulhouse a été l’un des premiers zoos européens à étudier ces animaux et à se soucier de leur avenir en sensibilisant les populations malgaches à l’importance de préserver leurs milieux. Il est aussi l’un des zoos fondateurs de l’AEECL, Association Européenne pour l’Etude et la Conservation des Lémuriens, qui regroupe aujourd’hui plus de 30 établissements animaliers et de recherche.

Nom
Vari roux (Varecia rubra)
Famille
Lemuridae
Origine
Nord-est de Madagascar
Habitat
Forêts pluviales
Taille
50 à 55 cm
Poids
3 à 3,6 kg
Longévité
20 ans
IUCN
En danger critique d’extinction
Alimentation
Les plus grosses espèces de lémuriens (varis) et les propithèques sont herbivores. Ils se nourrissent de feuilles, de fruits mais aussi d’herbe. Les autres sont généralement omnivores : en plus de ce régime alimentaire, ils se nourrissent aussi d’insectes, ou encore de petits animaux.
Reproduction
Sous nos latitudes, les naissances, fréquentes au zoo, ont lieu au printemps. Les jeunes, le plus souvent deux par portée restent d’abord constamment accrochés aux flancs de leur mère. Ils restent ainsi proches des tétines et la mère les emporte dans tous ses déplacements.
Préservation de l’espèce
Endémique de Madagascar, les lémuriens sont tous surveillés de près : leur écosystème fragile est menacé par le développement humain. En effet, les populations malgaches, très pauvres, ne connaissent pas d’autre moyen de subsistance que la culture sur brûlis, détruisant ainsi une bonne partie de la forêt et de sa faune et sa flore unique. La sauvegarde de ces écosystèmes uniques et magnifiques passe par l’aide des populations locales à aller vers un développement plus respectueux et plus durable, c’est pourquoi nous participons à plusieurs programmes de sensibilisation et d’aide à l’éducation de ces populations.
IUCN : en danger critique d’extinction