Elle est l’oiseau national de l’Afrique du Sud dont elle est endémique. C’est un grand échassier au plumage d’un beau gris bleuté qui préfère les régions herbeuses. Elle a une allure caractéristique avec ses longues plumes des ailes qui retombent jusqu’à terre, sa tête est un peu curieuse elle ressemble à une tête de cobra car des plumes des joues sont allongées et peuvent être gonflées. Son milieu de vie fragile est à l’origine de sa rareté.

Nom
Grue du paradis (Anthropoides paradiseus)
Famille
Gruidae
Origine
Sud de l'Afrique
Habitat
Zones herbeuses
Taille
120 cm
Poids
5 kg
Longévité
25 ans
IUCN
Vulnérable
Alimentation
Son bec un peu allongé lui permet de se nourrir de graines de graminées, de racines ou encore de tubercules. Assez opportuniste, en région agricole, elle s’alimente des grains de maïs et de blé laissés après la récolte.
Reproduction
La parade nuptiale dure une quinzaine de jours. Elle est très ordonnée et coordonnée entre les deux sexes, avec des vocalises, des danses bien définies. De même ils lancent des objets en face à face, brindilles notamment. Après la copulation les adultes vocalisent. L’incubation des 2 œufs est réalisée par les deux parents pendant les 30 jours et leur éclosion est synchrone. Dès le deuxième jour, les petits descendent du nid, leur envol se situe après 3 mois mais ils quittent les parents seulement lors de la saison de reproduction suivante.
Préservation de l’espèce
Le déclin considérable de cette espèce dans les années 80, lié aux pesticides, à la reforestation des zones herbeuses et à la concurrence des ruminants domestiques, a entrainé une prise de conscience : les lois de protection ont été renforcées, des recherches sur le terrain ont été entamées, certains propriétaires privés ont accepté de gérer les populations de grues résidant sur leurs terres et un effort général d’information a été réalisé envers le grand public. Résultat : dans la province du Cap, le nombre de grues augmente à nouveau…