Commune dans la région sub-saharienne, la grue couronnée est facilement identifiable : ses longues pattes et son plumage sombre, sa queue colorée, mais aussi et surtout la touffe de longues plumes dorées qui orne sa tête et qui lui a valu son nom, tout ceci en font un très bel oiseau prisé comme animal d’ornement. Elle est de plus sédentaire, et donc est facile à élever en parc sans utiliser de volière. De nos jours, la facilité de reproduction en captivité est un atout pour la conservation de cette espèce devenue rare.

Nom
Grue couronnée noire (Balearica pavonina)
Famille
Gruidae
Origine
Région sahélienne
Habitat
Zones humides et herbeuses
Taille
100 à 105 cm
Poids
3 à 4 kg
Longévité
25 ans
IUCN
Vulnérable
Alimentation
Elle a un régime alimentaire très facile : omnivore généraliste, elle se nourrit de graines, de racines, d’insectes, de vers, mais aussi de vertébrés (lézards…).
Reproduction
Monogame, les grues couronnées se retrouvent cependant en grandes colonies en dehors de la période de reproduction.
Les parades nuptiales consistent en un bruyant ballet entre les deux partenaires, qui courent en agitant les ailes et en poussant de grands cris. Au Parc, cette parade a lieu aux alentours de mars.
Chaque femelle pond 2 à 3 œufs dans un nid construit au sol, et les deux parents couvent à tour de rôle durant 4 semaines. Au Parc, les œufs sont systématiquement mis en couveuse et les jeunes, très faibles à l’éclosion, grandissent vite et sont adultes à 10 semaines.
Préservation de l’espèce
La grue couronnée noire est aujourd’hui en danger de disparition pour de multiples raisons comme la dégradation de son habitat par l’agriculture et l’élevage, le surpâturage, la multiplication des barrages, le drainage des terres humides, mais aussi la chasse, la capture et la contrebande ou encore les sècheresses successives.