Bongo de montagne

Les bongos sont des antilopes sociales vivant en groupe généralement de 2 à 8 individus. Ces groupes se regroupent parfois aux affleurements rocheux, augmentant ce nombre à 50. Timides et reclus malgré leur grande taille, ils sont difficiles à étudier dans la nature.

Bongo de montagne

Nom

Bongo de montagne (Tragelaphus eurycerus isaaci)

Famille

Bovidae

Origine

Afrique occidentale et centrale

Habitat

forêt de basse altitude

Taille

200 à 235 cm

Poids

mâles de 240 à 405 kg kg - femelles de 210 à 253 kg

Longévité

20 ans

IUCN

En danger critique

Alimentation

Les bongos sont des herbivores ruminants peu sélectifs : ils se nourrissent essentiellement de feuillages, mais aussi d’herbes fibreuses. Dans certaines régions, les bongos ingèrent également de la boue, ce qui a pour effet de neutraliser certaines toxines végétales. Afin d’atteindre les feuilles les plus jeunes et les plus tendres, ils utilisent leurs cornes pour plier les branches et les lianes.

Reproduction

Comme chez de nombreux mammifères, on observe un comportement de flehmen : lorsque la femelle est en chaleur, le mâle détecte ses phéromones grâce à un organe situé sur le palais, l’organe voméro-nasal, par un comportement caractéristique qui consiste à relever la lèvre supérieure, lever la tête et, parfois, claquer la langue. La compétition entre mâle donne lieu à des combats parfois violents, pouvant donner lieu à de graves blessures dans la nature.
Après une gestation de 9 mois, la femelle donne naissance à un unique petit.

Préservation de l’espèce

Les bongos voient leur population décliner suite à la destruction de leur habitat et à un braconnage croissant pour la viande et les trophées. L’espèce est mal connue car vit souvent dans des forêts denses et a un comportement méfiant, aussi l’Union Internationale de Conservation de la Nature (IUCN) estime que son degré de menace pourrait être sous-évalué.

Il existe deux sous-espèces, ou races naturelles géographiques, de bongo : les bongos de plaine (Tragelaphus eurycerus eurycerus) pourraient être entre 15 000 et 25 000 dans la nature, bien que ce nombre diminue chaque année. Mais les bongos présents au zoo appartiennent aux bongos de montagne (T. eurycerus isaaci) ne sont, eux, qu’à peine 70 dans la nature et sont donc classés en danger ctitique d’extinction par l’UICN.