Parc zoologique & botanique de Mulhouse

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Entamoeba Hartmanni

Entamoeba hartmanni est une espèce d’amibe parasite du caecum et du colon de l’Homme et des primates non-humains.

Epidémiologie

Entamoeba hartmanni est un parasite cosmopolite décrit chez les Singes de l’Ancien Monde et les Grands Singes. Bien que non pathogène, l’infestation à Entamoeba hartmanni est notamment rapportée chez le macaque rhésus (Macaca mulatta) et le macaque de Formose (Macaca cyclopis) (Cogswell, 2007 ; Regan et al., 2014).

Description

Les kystes d’E.hartmanni sont de petite taille (4 à 6 μm de diamètre), ronds, colorés au Lugol. Ils présentent un à quatre noyaux de type Entamoeba (noyau subcentral à volumineux endosome excentré et chromatine périphérique grossièrement granuleuse). Ils peuvent présenter de rares corps cristalloïdes aux extrémités arrondies (Euzéby, 2008). Les détails sont davantage visibles avec une coloration au trichrome ou à l’hématoxyline ferrique.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel comprend les amibes de petite taille, les autres protozoaires de petite taille, et les éléments non parasitaires. Contrairement à E. hartmanni, Iodamoeba butschlii est plutôt ovalaire et présente une grosse vacuole iodophile (Euzéby, 2008). Endolimaxnana présente un à quatre noyaux de petite taille, ponctiformes, à endosome volumineux, irrégulier, excentrique, sans périsome (Euzéby, 2008). Les autres protozoaires (Chilomastixmesnili, Retortamonas intestinalis, Enteromonas hominis, Giardia intestinalis) sont moins arrondis que les kystes d’E.hartmanni. Ils présentent parfois d’autres organites en plus du noyau permettant de les distinguer (notamment des flagelles) (Euzéby, 2008). Une coloration trichrome ou hématoxyline ferrique permet de souligner les détails cytoplasmiques afin d’opérer une distinction plus fine. Les éléments non parasitaires comme les spores ne contiennent pas de structure intracytoplasmique et sont en général à paroi épaisse et plus réfringente (Petithory et al., 1995).

Signes cliniques

Entamoeba hartmanni n’est pas pathogène chez les primates non-humains.

Prophylaxie et traitement

Entamoeba hartmanni n’étant pas pathogène, l’infestation des primates non-humain ne requiert pas de traitement. La mise en place de mesures d’hygiène peut néanmoins être utile lors d’infestation en milieu captif.

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